Jeudi 17 juillet 2015
Le nouveau jour naît sous la certitude de réparer enfin le guindeau et de redevenir libre pour continuer notre périple estival. Mais la pièce commandée n’est pas là, ni ce mercredi, ni le jeudi… On s’occupe comme on peut : Julie profite de sa toute nouvelle canne à pêche, qu’elle agrémente d’une sorte de pâte en bouille fait d’un mélange mystérieux entre la mie du pain à la cannelle et de la vache qui rit avant de prendre de l’élan et laisser l’olive entraîner l’appât vers le fond. A peine son hameçon dans l’eau, qu’un malheureux individu de la marque Saran vient y accrocher son museau. Notre fille est sur un nuage « J’ai un poisson ! J’ai un poisson ! » crie-t-elle à plein poumons, persuadée qu’une nouvelle carrière de pêcheur professionnel s’ouvre à elle. « Tssst… » je la reprend « Exprime ta joie un peu plus discrètement ». On n’est pas tout à fait sûrs que la pêche est admis à ce mouillage et une nouvelle « discussion » avec les représentants de la Guardia Costiera n’est pas ce qu’il y a de mieux pour commencer une journée. Julie se tait émerveillée par sa proie, pendouillant tristement au bout de sa canne à pêche.