Ma façon de naviguer a évoluée durant ces 10 dernières années, d’une manière plutôt aléatoire. Au début, complètement bleue, j’ai stressé chaque fois qu’on s’approchait d’un port, effrayée par les surprises vicieuses d’un banal amarrage. Il faut dire, que mon premier tour de la Corse en février 2002, était plus qu’instructif quand il s’agit des bouées, des pendilles et tout autre système d’immobilisation du bateau. Entre mes efforts de retenir le bateau de 13m sur la place de 15m, en passant presque par-dessus des filières (et craignant de décevoir le capitaine, inconscient que la distance entre la bouée et l’avant du bateau, dépassait largement la longueur de la gaffe), et les sauts périlleux à partir d’une minuscule marche, qui m’impressionnait tellement, que du coup j’oubliais d’attacher le navire….. (suite…)